Prédication de mars 2009
Environ mille ans avant la naissance de Jésus-Christ,
le roi Salomon fut établi roi sur le peuple Juif. Son père, le roi David
avait été son précurseur et Dieu avait confirmé sa royauté. Le peuple
Juif tout entier s'était rassemblé afin d'assister à l'intronisation
du nouveau roi.
Une fois que Salomon fut intronisé, Dieu lui apparu pendant la nuit
et lui dit : « Demande ce que tu veux que je te donne » Et
Salomon lui répondit : « Seigneur donne-moi de la sagesse afin que
je sache conduire ton peuple. » (2 Chroniques 1, 7-10) Quelle demande
! Si seulement tous ceux qui veulent diriger et commander les hommes
en faisaient autant ! Dieu lui accorda son désir. Salomon devint un
homme réputé comme l'homme le plus sage qui soit et sa renommée s'étendit
au-delà des frontières d'Israël. En plus de cela, Dieu lui accorda beaucoup
d'honneur ainsi que d'abondantes richesses.
Pendant la consécration du temple, la gloire de l'Éternel en fut remplie.
Salomon qui se tenait devant le temple, éleva les mains et invoqua le
Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, ce Dieu-là qui a créé le ciel et
la terre par Sa parole.
Dieu, connaissant l'avenir, répondit à la prière de Salomon et lui apparut
une fois de plus pendant la nuit en lui adressant les paroles suivantes
: « si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s'humilie, prie, et
cherche ma face, et s'il se détourne de ses mauvaises voies, je l'exaucerai
des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. »
(2 Chroniques 7,14)
Voilà la formule ! Si les portes du ciel restaient fermées, si les bénédictions
se faisaient rares, si le malheur frappait de tout côtés et que Son
peuple s'humiliait, priait et cherchait Sa face, alors II entendrait
de Sa demeure, pardonnerait leurs péchés et guérirait leur pays. Ce
que Dieu veut voir, ce sont des actes de repentance, par lesquels nous
lui signifions quelque chose d'une importance majeure : Seigneur je
suis sincère. Il veut que nous arrêtions de pécher en paroles et en
actes, même si tout autour de nous ce ne sont que moqueries et blasphèmes.
Cette promesse ne s'adresse pas uniquement au peule d'Israël, mais aussi
à nous qui sommes Son église, Son corps sur lequel est invoqué Son nom.
Qu'attendons-nous ? Chacun sait ce qu'il a à faire ! Veux-tu qu'il guérisse
ton pays ? rw